Voilà deux larrons qui s’entendent bien. Le secteur des Télécoms est particulièrement adapté au LBO, voici pourquoi:
- La communication est devenu un besoin vital, tant en B2C qu’en B2B, au même titre que l’électricité ou l’eau. C’est un passage obligé qui n’est pas prêt de disparaître
- L’activité Télécom, quand elle est opérée normalement, génère peu de churn (départ clients) et permet donc une bonne visibilité des flux de trésorerie futurs
- Sauf cas très particuliers, les opérateurs Télécom ont des dépendances clients très réduites, tant en B2C qu’en B2B. Ainsi la risque de perte d’un client génère peu d’effets directs sur la rentabilité de la société
- Quelques limites cependant à la beauté du modèle:
- Les opérateurs télécoms peuvent être dépendants de l’attribution de fréquences ou d’agréments nationaux. Il convient donc de bien s’interroger sur leur pérennité
- Certains modèles, par exemple dans le monde de la fibre, sont dépendants d’investissements lourds (plan de CAPEX) qui viennent grever la génération de trésorerie des sociétés. Là aussi, il faut avoir une vision claire du plan d’investissement à 5 ans
Tout mis bout à bout, les Télécoms restent un secteur très propice au LBO. C’est d’ailleurs dans cette industrie qu’on observe les niveaux de levier bancaire les plus élevés