Nous avions déjà parlé de la confidentialité autour des opérations de LBO. Aujourd’hui, nous parlons de communication suite à une opération de LBO.
Trois possibilités:
- Ne pas communiquer. Ca a le mérite d’être simple et c’est tout à fait possible. Il faudra juste prévenir vos partenaires (conseils, fonds, banques) que vous ne souhaitez pas communiquer sur le LBO. Au greffe, la holding apparaîtra juridiquement mais sans autre publicité, c’est donc sans conséquence.
- Être transparent et communiquer largement sur la nature de l’opération (minoritaire / majoritaire), le nom des banques, le nom des fonds, la thèse d’investissement (développement organique, acquisitions, etc). Cette communication peut au passage faciliter la liquidité future du LBO en positionnant la société dans la presse spécialisée et dans les bases de données M&A.
- Noyer le poisson en ne communiquant pas sur des notions de LBO mais sur une “recomposition du capital” et un “renforcement des fonds propres”. On laisse donc à penser qu’il s’agit d’une opération de cash-in, d’augmentation de capital. Cela passe parfois mieux auprès des équipes, des partenaires et des clients.
Globalement, on peut dire que la communication autour de la présence d’un fonds d’investissement est plutôt perçue positivement par l’écosystème de PME/ETI. En effet, cela tend à institutionnaliser une société et c’est signal favorable qu’on envoie quant à sa pérennité.