Exemple de sweet equity sur un LBO

Le sweet equity est un outil de relution capitalistique du management. Le sweet equity est donc considéré comme une option de tout management package.

Concrètement, le fonds d’investissement ou parfois un dirigeant/fondateur souscrivent des obligations remboursables in-fine (et non convertibles) pour renforcer son équipe au capital. Cela revient à intégrer un financement mezzanine dans le LBO.

Voici un exemple concret. Dans le cas 1, il n’y a pas de mécanisme de sweet equity. En revanche, dans le cas 2, le fonds d’investissement et le dirigeant fondateur mettent en place du sweet equity.

L’effet est tout de même significatif. Les cadres sont relués au passage de 6% à 14%. Mais attention ce sweet equity a un coût. Selon les montages, il peut coûter entre 5% à 14% de taux d’intérêts annuels.

Si le LBO se déroule bien, les cadres sont gagnants car ils se reluent au capital et captent donc plus de produits de cession. Si le LBO est compliqué, les cadres ont une dette additionnelle au-dessus de la tête qui s’ajoute à la dette LBO.

Pour faciliter le calcul de la somme due à terme, voici une table de passage du taux in fine en multiple selon le nombre d’années.

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