Techniquement, on ne peut pas être un actionnaire significatif d’un LBO sans apports. Il est nécessaire d’investir en fonds propres (c’est à dire en cash) dans la holding de reprise.
Au-delà de la perspective de plus-value, il faut que les dirigeants “se mouillent” et prennent un risque. C’est important tant pour les banques qui financeront le LBO que pour les éventuels fonds d’investissement. Si l’équipe investit, c’est qu’elle y croit !
Pour des cadres non dirigeants, il est possible d’obtenir des Actions Gratuites ou des BSPCE sans rien décaisser immédiatement mais ça reste limité en termes de plus-value potentielle.
Le dirigeant qui souhaite investir dans un LBO et qui manque de ressources disponibles peut en général trouver un financement auprès d’une banque privée pour obtenir un prêt bancaire in fine (dette à rembourser à 6/7 ans au terme du LBO, sans amortissement annuel). Il est souvent plus simple de négocier ce financement avec la/les banque(s) qui constitue(nt) le pool LBO.
Le cas échéant, cet investissement initial pourra trouver un effet accélérateur par le mécanisme de management package, par exemple mis en place par un fonds.