L’image du LBO est souvent mauvaise en France. La faute à quelques opérations retentissantes (Vivarte en tête !), mal calibrées en dette dès l’origine. Alors s’ensuivent les plans sociaux, les procédures collectives et les articles de journaux. Et on ne peut absolument pas en vouloir à la presse de brocarder le LBO, tant certains effets sont nocifs.
Mais on oublie de dire que la palette du LBO est bien plus large. Qu’il soit majoritaire ou minoritaire, le LBO est un outil financier au service d’un cahier des charges.
Prenons quelques exemples de situation pour illustrer l’apport d’une finance positive à travers le LBO:
- Un LBO peut permettre à un fondateur prenant sa retraite de céder à ses cadres sans avoir à céder son entreprise à un concurrent
- Un LBO peut permettre à un fondateur de poursuivre l’aventure entrepreneuriale, tout en sécurisant une partie de son patrimoine professionnel (cash-out) et en associant ses cadres clés autour de lui
- Un LBO peut permettre à une équipe de direction de pérenniser une division étouffée au sein d’un grand groupe
Comme tout outil, il faut que le LBO soit utilisé avec mesure et discernement. L’enjeu principal étant de paramétrer une dette d’acquisition en cohérence avec la génération de trésorerie de la société.
Parlons enfin du LBO à impact qui tend à se développer en France depuis 2 ans. C’est une tendance qu’on observe également sur des fonds de dette.
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