Lorsqu’on valorise une société, le caractère récurrent de son activité est un actif sérieux. C’est encore plus vrai dans une logique LBO car la récurrence permet une forte lisibilité des flux de trésorerie et facilite donc la levée de la dette senior.
On peut distinguer deux types de récurrence :
- Une récurrence contractuelle qui lie le client à son fournisseur pour une période de 12/24/36 mois.
- Une récurrence de fait qui est le reflet de la satisfaction du client. La prestation se poursuit sur la durée, sans que le client ne soit tenu par un engagement juridique.
Il est clair que la récurrence contractuelle est un plus solide mais n’hésitez pas à mettre en avant la récurrence de fait qui est le reflet de la qualité opérationnelle de votre activité.
Des secteurs comme le logiciel ou les télécoms se valorisent généralement à plus de 10 x EBITDA du fait du niveau de récurrence contractuelle de leur activité.
Notons tout de même qu’en plein COVID, certains fournisseurs de prestations récurrentes contractuellement ont du faire un geste client et donc baisser leurs marges pour envoyer un signal positif à leurs clients.
A contrario, des activités de négoce sont faiblement récurrentes. Chaque année démarre avec les compteurs de ventes à zéro. Pour autant, en analytique, on peut mettre en avant la régularité des commandes clients. Ce sera un argument pour soutenir le multiple de valorisation souhaité.