La valorisation par les multiples pose la question de la base retenue. Il est de coutume de prendre un agrégat financier de la dernière clôture comptable ou un atterrissage de cet agrégat sur l’année en cours.
La grande majorité des valorisations se font sur l’EBITDA (proche de l’EBE). Toutefois, dans certains secteurs, il est plus opportun de retenir l’EBIT (proche du REX).
On retient en général l’EBIT lorsque l’activité requiert des CAPEX (investissements au bilan) récurrents. Avec l’EBIT,on retranche les amortissements (proche des CAPEX) de l’EBITDA. On s’approche donc mieux de la génération de trésorerie de la société. C’est le cas par exemple de l’industrie et de certains modèles télécom (avec investissements dans le réseau).
Dernier sujet à avoir en tête, il arrive parfois qu’on valorise sur un EBITDA ou un EBIT retraité. C’est souvent discutable mais c’est parfois justifié.